Inauguration du Cirque Théâtre d’Elbeuf / Jérôme Thomas

Cirque Théâtre d’Elbeuf, Inauguration

d’après une proposition de Roger Leroux – déc. 2007

Création, spectacle inédit
Le spectacle présenté les 14, 15 et 16 décembre 2007 a été créé spécialement pour la réouverture du Cirque-Théâtre.
Premier d’une longue série, il signe les retrouvailles entre le lieu, les artistes et le public après plus de 12 ans de fermeture.
Inaugurant aussi l’entrée du Centre des arts du cirque de Haute-Normandie dans le cirque en dur, il réunit sur la piste une vingtaine d’artistes issus d’horizons différents. Du centre de la piste aux dessous de la coupole, ils habitent ce vaste monde intérieur de leurs acrobaties, voltiges aériennes, fantaisies clownesques et remuent la poussière de ce lieu centenaire en marquant de leur patte créative ce territoire qui leur est désormais dédié.

Mise en piste : Jérôme Thomas, Jean-Marie Maddeddu

Artistes de cirque:
Jérôme Thomas
Jean-Marie Maddeddu
Manuelle Haeringer
Marie-Anne Michel
Les Colporteurs
Cirque Aïtal
Le p’tit Cirk
Cridacompany

Corde volante

LE PYLONE, Cie Les Noctambules / Michel Nowak

Les Noctambules – Michel Nowak

Ξ Le Pylone, Cirque de rue, 1h

Ξ La Lune, Cirque de rue, 1h

Ξ Spectacles-évènements particuliers

Ξ Ateliers et cours de cirque

Corde volante, tissus aériens, fil, échasses

Carna

La mémoire est un guide capricieux

Duo cirque/théâtre gestuel – 1h – Création 2006

C’est l’histoire d’un homme qui porte en lui une femme qui sommeille à la racine de sa colonne vertébrale. Elle se nomme celle qui est enroulée là.

Carna glisse dans la cascade de ses souvenirs et hante sa nuit. Mais le pouvoir d’un songe n’est-il pas aussi réel que le trace d’un pas?

Au bout du compte, c’est aussi l’histoire d’une femme, de chair, rebelle et détachée du ciel, qui noue et dénoue le destin. Elle est au sol comme engourdie, sans verticale, juste de la matière brute féminine.

Il parle d’oubli, il dit une lutte contre l’achèvement. La mémoire est un guide capricieux, elle dit.

Ces deux-là, sur les cendres de leur histoire, réinventent un amour à naître, recréent le souvenir.

Conception & interprétation : Manuelle Haeringer & Alexandre Blondel
Mise en scène : Catherine Dubois
Mise en son : Stephane Comon
Scénographie : Manuelle Haeringer, Alexandre Blondel
Collaboration technique & scénographique : Serge Calvier, Baptiste Etard, Eric Labadie, Zarco
Mise en Lumière : Pierre Bayart, Vincent Robert
Costumes : Olga Papp
Crédit photos : Philippe Cibille

Avec le soutien du Ministère de la Culture (DRAC Poitou-Charentes), du Conseil Régional Poitou-Charentes, et du Conseil Général Poitou-Charentes
Coproductions : Carnaboul System, Manuelle Haeringer, Nil Obstrat, Le Palais des Congrès – Parthenay (Deux Sèvres), Théâtre La Passerelle – Mauléon, Théâtre Vingt Sept – La Palène, Rouillac, Danièle Haeringer

Jälkel

Jälkel vient de la réunion de deux mots suédois, Jälki (empreinte, trace) et Jäkel (petit diable, diable). Jälkel semble toujours amoureuse, absente, et en même temps implacablement là, tout de suite, dans une puissance et une vigueur nécessaires, sans fard, comme manipulée par une chamade qui rend chaque geste vital.

Solos de CORDE VOLANTE
Solos de TISSUS AERIENS/DRAPES AERIENS
Solos de CORDE LISSE

Ces solos évoluent avec le temps, ils changent de sujet de narration, de thématique et de palette émotionnelle. Chaque chorégraphie acrobatique, dansée et interprétée, est fonction de la dramaturgie choisie, parfois chantée, parfois dite.

‘Gracias à la Vida’ (V.Para), a capella sur drap de coton et pigments.
‘Ballade pour un fou’ au tissus aériens. ‘Dans leurs brumeuses visions, ils attrapent des échappées de l’éternité et frissonnent, en se réveillant, de voir qu’ils ont été un instant au bord du grand secret.'(E.Poe)
‘Jälkel ou l’empreinte du diable’, création sonore de Tito pour la corde volante. Cosmogonie scandinave et chants Kulning. Un brin de sorcellerie atemporelle, soufflée à l’oreille comme à un aveugle.
‘Les gitans’ (Dalida) à la corde volante, comme un rassemblement de chevaux sauvages derrière la barrière, les naseaux écumant…
‘La mesure de l’amour c’est d’aimer sans mesure’, création sonore de Martine Cendre (HVDZ) pour la corde volante. ‘L’imparfait fabrique une image présente, monsieur.’ Le sacré du présent.
‘Tic tac’ (Alban Rouge) à la corde lisse, parabole du cœur battant.
‘Le temps qui reste’ (Reggiani) à la corde lisse, claquante et enveloppante de désir de vivre.
‘What happens to the heart?’ (L.Cohen), corde volante sans fin sans fin sans fin. Adieu Monsieur Cohen.

un lance-femme qui cherche à tout instant à se débarrasser de la voltigeuse, qui soudain lâche les mains, corps projeté tête en avant (…) La corde pourrait se calmer, la voltigueuse la provoque, lui redonne de l’énergie, (…) La corde volante s’est calmée, on a quelques secondes pour un sentiment qu’on n’éprouve pas d’ordinaire au théâtre, parce que ce sentiment n’y est pas programmé : de l’estime pour cette voltigeuse, s’il fallait ajouter un adjectif, ce serait immense estime, l’acrobatie comme retour d’une production morale.

Hedi Kaddour ‘Le théâtre’

Solos corde volante / tissu aérien / corde lisse

Udara ou le saut de l’Ange

Création 2003 – Cie Arthur & Astrid

Pièce de rue & feu – 1h

Librement inspiré du roman de Gina B. Nahai, ‘Roxane ou le saut de l’ange’, qui commence son récit dans le ghetto de Téhéran des années 40, notre récit à nous s’empare de ce contexte ‘où les désirs sont confrontés au cours de l’Histoire, où la destinée et le libre arbitre se livrent un âpre combat.’  C’est l’histoire d’une petite fille, puis d’une mère, qui porte en elle le désir de fuir, toujours, comme avant elle dans un secret bien gardé, faisaient certaines femmes de sa famille, depuis si longtemps déjà. Sauver sa peau. Et pour elle, c’est ainsi que ça a commencé, une nuit qu’elle avait 3 ans, elle fut réveillée par une odeur étrange de mer, ‘ses cheveux étaient mouillés, ses bras ouverts, et elle flottait dans une mer de plumes blanches.

Ecriture : Manuelle Haeringer
Mise en scène : Luis Hormazabal
Avec : Hanna Antman, Sylvain Chollet, Manuelle Haeringer
Création musicale : Blaise Boutefeu

Corde volante, tissus aériens, drapés boucles, jeu, échasses, portés, danse, feu.

Implosion suspendue

TÉLÉRAMA  TT

Huit trapèzes alignés, suspendus à différentes hauteurs, et deux artistes au point de contact entre la danse et le cirque contemporain.

Une création très aboutie, qui fait complètement oublier l’incroyable effort au profit de la fluidité, de la douceur, de la poésie. Magique.

Une traversée aérienne chaotique, métaphore de notre époque, rapide, parasitée, entrecoupée. Notre cerveau serait comme en cas de crise épileptique, échappant à notre volonté. Un réflexe en dehors de la raison. C’est cette lutte qui se dessine. Où l’amour, le besoin de rejoindre l’autre anime cette volonté d’avancer dans le déséquilibre. (extrait) 

Objet Nature

Solo pour une acrobate et un jardin suspendu

« Je ressens le monde comme une tragédie ; un compte à rebours implicite mais toujours présent. Suspendue dans le vide, en proie au danger, je me raccroche à des racines imaginaires, toujours à même de basculer dans le néant, heurtée par la violence sourde d’une catastrophe annoncée. » Pénélope Hauserman

Pièce 27′ Extérieur/Intérieur – jour/nuit

© Crédit photos Philippe Cibille